Marine Colard est comédienne, danseuse et chorégraphe.
Après de rassurantes -pour ses parents- études qui l’auraient naturellement amenée à travailler dans des
structures chorégraphiques ou théâtrales (Master Métiers des arts et de la culture),
elle décide de se former au jeu ainsi qu’à la danse. Pour l’une, elle suit des cursus. dans plusieurs écoles (école Peter Gross à Paris, SNDO - School for New Dance Development à Amsterdam).

Pour l’autre, elle étudie au Laboratoire de Formation au Théâtre Physique (LFTP,Montreuil) où elle est dirigée par des artistes comme Lorraine de Sagazan, Alexandre Zeff, Thomas Bouvet et Ricci/Forte. En tant qu’interprète, on la retrouve aux côtés
des chorégraphes Maxence Rey, Frank Micheletti, Nina Vallon. Au théâtre, elle joue et écrit pour la pièce Mon Petit Poney mise en scène par Romain Blanchard et EPOC de Frédéric Jessua. En avril 2017, elle fonde Petite Foule Production. Basée en
Bourgogne, sa compagnie lui permet de développer un travail autour du quotidien ainsi qu’au croisement du théâtre et de la danse. Au sein de celle-ci elle a créé les spectacles Notre Faille (2020, Théâtre de Vanves) et Le Tir Sacré (2021, dans le cadre du festival Danse Dense) qui est encore en tournée actuellement. 

Elle créera une prolongation avec la conférence-théâtrale Aïe aïe aïe(...), c'est pas vrai ! qui clôturera sa recherche sur la musicalité du commentaire sportif
en novembre prochain à l'Arc SN Le Creusot puis à Paris au Regard du Cygne.
En parallèle, elle développe des projets territoriaux comme Les Petites Foules ou
Choralangues. Dernièrement, elle collabore en tant que chorégraphe avec le compositeur Benjamin Dupé pour sa pièce Marelle / que les corps modulent ! (Opéra de Dijon, Théâtre de Caen) et prépare actuellement sa troisième pièce, BATAILLE GÉNÉRALE. Marine est artiste associée au Théâtre d’Auxerre, scène conventionnée
d’intérêt national de septembre 2023 à juin 2026. Côté musique, elle fait avec Sylvain Olivier (du) Trampoline, la voix légère et cristalline de l’une se mêlant aux mélodies inspirées de l’autre pour livrer une musique dansante aux accents intimes et radieux. Vivant à Paris et Talcy, elle apprend encore à différencier l’ail des ours de l’arum.

©Photo Julie Chevallier


       
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